vendredi 7 janvier 2011

Bon et mauvais marché ?

En poursuivant ma réflexion sur notre société-marché, j’arrive à une nouvelle curieuse idée.

Que désirons-nous ? Une économie prospère, c'est-à-dire qui crée et qui produise. Nous en avons besoin pour faire vivre notre modèle de solidarité sociale.

Une telle société, qui crée et qui produit, est une société de l’innovation. Or, l’innovation, c’est une idée unique qui donne un avantage unique, donc durable (cf. Apple). Du fait de cette différenciation, l’entreprise, le secteur industriel, ou la nation ne subissent plus les contraintes de marchés irrationnels. Ils travaillent au long terme. (Ce qui n’exclut pas les crises structurelles.)

Mais, c’est là où arrive l’idée curieuse, si tout le monde innove, il n’y a plus de marchés irrationnels, mais des marchés pacifiés, nécessaires à l’échange de produits. Et si l’irrationalité des marchés résultait de l’incapacité de l’entreprise à faire son métier ? Si le vice du système ne venait pas du marché mais d'un libre échange qui veut balayer toutes les différences (commoditization des Anglo-saxons) ?

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