L’économiste américain s’interroge sur les facteurs explicatifs du bonus bancaire. « Ces bonus sont en fait des transferts des contribuables mais aussi des épargnants, en majorité âgés, qui ne peuvent pas trouver de placements sûrs alternatifs pour leurs fonds de pension ».
Le mécanisme : « La banque fédérale fournit aux banques des réserves à un taux presque nul. Peu résulte en des prêts à l’entreprise, mais les banques peuvent acheter des bons du trésor à 3 ou 4%. »
Cette manœuvre, choisie parce qu’elle « échappait au radar de l’opinion publique », n’aurait pas restitué sa solidité à l’édifice financier. Une fois privé de la subvention public, il devrait s’effondrer. Elle pose aussi une intéressante question : « la doctrine de la banque centrale indépendante devient impossible à défendre dans une société démocratique ».
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