lundi 15 février 2010

Jeunes et alcool

N’ayant pas d’enfant, j’ai échappé aux maux de la jeunesse. Mais je suis rattrapé par ce que l’on m’en dit. Les jeunes se shooteraient à l’alcool bon marché. Cela expliquerait-il le comportement un peu bizarre et absent de mes élèves que me signalent aussi d’autres enseignants ? D’où vient ce problème nouveau pour moi ?

Les jeunes ont adopté un mode de consommation d’alcool « anglo-saxon ». En fait ce ne serait que l’expression juvénile de l’inquiétude d’une société qui fait une des plus grosses consommations d’antidépresseurs au monde. Leurs parents, et leurs exigences, sont un agent majeur de cette anxiété. La famille l’est aussi du réconfort : la fête familiale c’est l’alcool. Consommer de l’alcool c’est appartenir au groupe.

Pour soulager l’enfant de sa dépression, le « marché » fait preuve de merveilles d’inventivité marketing (cf. les « alcopops »). Il transforme en un consommateur de plus en plus gros, un client de plus en plus jeune.

Compléments :

  • Le moteur du (de notre) capitalisme serait-il la crainte ? Je me pose à nouveau la question. Grippe médiatique.

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