jeudi 4 février 2010

Conte de Printemps

Plus l’histoire est insignifiante, et plus les acteurs sont inconnus, et plus j’aime les films de Rohmer. Son génie a été de traduire ce qui fait les bonheurs de notre vie : des riens. Une réalité à côté de laquelle est passée le cinéma Hollywoodien, qui ne jure que par les catastrophes interplanétaires.

Une fois de plus, Rohmer dit à quel point nous sommes compliqués, obligés par les règles de la société de nous engager dans des méandres invraisemblables pour exprimer les sentiments les plus primaires.

Une fois de plus on y voit la naissance d’une amitié féminine. Qu’il doit-être agréable d’être une femme si l’on peut aussi facilement se faire des amies !

Plus curieusement, j’ai découvert une autre Arielle Dombasle. Un des personnages de ce film parle et se comporte exactement comme elle. Il y avait déjà une Arielle Dombasle dans La femme de l’aviateur. Arielle Dombasle serait-elle un type de femmes ordinaire ? Les héros de Rohmer seraient-ils des répétitions d’un petit nombre de personnages ? En tout cas, si j’en crois des commentaires entendus à la radio, ses films contiendraient toujours un brillant raisonneur à son image, qui se fait chiper la femme qu’il convoite par un (petit ?) brun.

Compléments :

  • J’ai aussi retenu des émissions que sa mort a provoquées qu’il avait eu l’idée des scénarios de ses œuvres avant 25 ans, seraient-elles plus atemporelles que le pensais ?, et qu’il réalisait des films sur fonds propres. Il adaptait ses moyens aux revenus qu’était susceptible de lui apporter un marché fidèle. Leçon de marketing.

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