Le nouveau riche a triomphé. Cela se voit partout. Comment
en est-on arrivé là ? Une modélisation :
Une histoire de ma jeunesse me semble expliquer ce qui s'est passé. Dernier vol d'un pilote de Boeing 747. Il annonce aux passagers qu'il va faire ce dont il a toujours rêvé : un looping. Réussite. Il est porté en triomphe. Mais la joie collective est gâchée par un affreux personnage. Il est très mécontent, et veut le faire savoir. Il était dans les toilettes...
Les vainqueurs du changement, petits et grands oligarques de tous pays, sont des frustrés. Ils trouvaient que l’ordre ancien ne leur faisait pas la place qu’ils méritaient. Leur hargne leur a permis de s’emparer du pouvoir. Une fois là, persuadés de représenter « l’excellence », ils ont fait étalage de ce qu’ils étaient. Notamment pour nous convaincre de rester à notre place. Tsunami de médiocrité.
Mais ce n'est pas tout. Contrairement à leurs prédécesseurs qui étaient peut être un peu ridicules mais pas méchants, ces gens, eux, le sont. Ils ne veulent pas tant être riches qu’il y ait des pauvres. Ou, plutôt, selon l’expression de The Economist, « une pauvreté abjecte ». Pour eux, la pire des injustices, comme le dit toujours The Economist, c’était la sécurité sociale.
Les vainqueurs du changement, petits et grands oligarques de tous pays, sont des frustrés. Ils trouvaient que l’ordre ancien ne leur faisait pas la place qu’ils méritaient. Leur hargne leur a permis de s’emparer du pouvoir. Une fois là, persuadés de représenter « l’excellence », ils ont fait étalage de ce qu’ils étaient. Notamment pour nous convaincre de rester à notre place. Tsunami de médiocrité.
Mais ce n'est pas tout. Contrairement à leurs prédécesseurs qui étaient peut être un peu ridicules mais pas méchants, ces gens, eux, le sont. Ils ne veulent pas tant être riches qu’il y ait des pauvres. Ou, plutôt, selon l’expression de The Economist, « une pauvreté abjecte ». Pour eux, la pire des injustices, comme le dit toujours The Economist, c’était la sécurité sociale.
Tout cela n'a été possible que parce que la société, dans son ensemble, s'est relâchée. Ce qui a laissé le passage aux mécontents. Renards libres dans un poulailler libre.
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