Je m'intéresse au marché de la location saisonnière. Comme souvent j'avais tort. Je croyais qu'il était sous l'emprise de Big Brother AirBnB. Il troublait l'ordre public en y introduisant les lois du marché. Dans certains cas, cela faisait s'envoler les prix, le travailleur honnête ne parvenait plus à se loger. Dans d'autres, au contraire, le prix de la location s'effondrait. Le petit propriétaire était aux abois.
Le GAFA gagne une manche
L'affaire n'est pas simple. Le marché de la location saisonnière vaudrait 100md$. Mais, dans deux tiers des cas, les propriétaires résistent au changement, et continuent à louer comme par le passé. D'autant que beaucoup de vacanciers reviennent chaque année au même endroit. En fait, la technologie compte peu. L'app de AirBnB n'a rien de sorcier. Ce qui fait sa force, c'est le marketing. Sa faiblesse, c'est de beaucoup embrasser. Ce qui laisse de la place à des acteurs de niche. Par exemple, j'ai découvert qu'il y a un marché neuf : les salariés riches. Ils cherchent une villa de vacances avec personnel. Ils ont des moyens importants, mais peut-être pas ceux appropriés à un palace. Il y a aussi la niche des étudiants américains riches venant faire des études dans telle ville... La technologie peut donner des ailes au pro qui a de bonnes idées. Ou une nouvelle vie à l'association ! Rien n'empêche les propriétaires de se réunir en conseil syndical et d'exploiter une plate-forme de réservation à eux. A cela vient s'ajouter des luttes pour se répartir les commissions entre agences de tourisme, éditeurs de logiciel, gestionnaires de biens, propriétaires... Rien ne va plus ?
L'affaire n'est pas simple. Le marché de la location saisonnière vaudrait 100md$. Mais, dans deux tiers des cas, les propriétaires résistent au changement, et continuent à louer comme par le passé. D'autant que beaucoup de vacanciers reviennent chaque année au même endroit. En fait, la technologie compte peu. L'app de AirBnB n'a rien de sorcier. Ce qui fait sa force, c'est le marketing. Sa faiblesse, c'est de beaucoup embrasser. Ce qui laisse de la place à des acteurs de niche. Par exemple, j'ai découvert qu'il y a un marché neuf : les salariés riches. Ils cherchent une villa de vacances avec personnel. Ils ont des moyens importants, mais peut-être pas ceux appropriés à un palace. Il y a aussi la niche des étudiants américains riches venant faire des études dans telle ville... La technologie peut donner des ailes au pro qui a de bonnes idées. Ou une nouvelle vie à l'association ! Rien n'empêche les propriétaires de se réunir en conseil syndical et d'exploiter une plate-forme de réservation à eux. A cela vient s'ajouter des luttes pour se répartir les commissions entre agences de tourisme, éditeurs de logiciel, gestionnaires de biens, propriétaires... Rien ne va plus ?
Et si le GAFA n'avait gagné que la première manche du changement numérique ?
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