Les caractéristiques du résistant au changement sont mal connues. Il y en a plusieurs types. Mais il y en a un qui en est probablement le représentant type. C'est celui qui s'oppose frontalement au changement. Il le fait d'une telle façon qu'il en est souvent victime. Pas toujours la première, parce qu'il a une compétence qui le rend difficile à éliminer. Mais le capitalisme, financier, moderne arrive toujours, et assez vite, à ses fins.
En fait, ce résistant au changement correspond à un des "suicidés" de l'étude de Durkheim. En quelque-sorte il "est" l'entreprise. Il s'est approprié intimement sa culture et ses rites. C'est pour cela que tout ce qui les atteint le touche. Il ne comprend pas comment faire autrement que ce que l'on a toujours fait. (C'est l'Indien d'Amérique, qui, privé de grands espaces, dépérit et noie son chagrin dans l'alcool.)
L'inertie vaincra
Seulement, si vous lui prouvez que l'organisation à laquelle il tient tant est en difficulté, il est prêt au sacrifice. Si vous lui montrez que le changement peut faire encore mieux ce que l'on faisait avant, il va en devenir le champion. Je qualifie ces gens de "grosse inertie". Ils sont très difficiles à mettre en mouvement : ils vous testent, et vous forcent par leurs questions à répondre aux leurs et à aboutir à un plan de transformation détaillé et efficace ; mais, une fois en mouvement, ils emmènent l'entreprise avec eux. Et ce parce qu'ils ont réponse à tout. Et qu'ils ont une cause. La résistance ne leur résiste pas.
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