lundi 6 décembre 2010

Wikileaks (suite)

Au fond ce qui nuit le plus à Wikileaks est que ce qu’il dit n’est pas nouveau. Il sera inattaquable le jour où ce sera un Canard enchaîné mondial.

Sinon, Wikileaks, comme la presse en général, répond à un besoin fondamental. À savoir qu’aucun individu, ou groupe d’individus, ne peut être laissé s’occuper de l’intérêt général sans contrôle. L’intérêt général n’est pas dans l’intérêt individuel. Et l’intelligence humaine est faible.

L’alimentation de Wikileaks se fait d’ailleurs par un mécanisme propre à la culture anglo-saxonne : celui du « wistle blower ». Un individu révolté par une mesure injuste la dénonce. 

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