Hier, j’entends des bribes des recherches de Donatien Laurent, ethnologue de la Bretagne, chez France culture.
Les chants bretons retiendraient avec précision de très anciens événements. Raison : s’il y a oubli du chanteur, il est corrigé par l’assistance.
Ceci rejoint-il une remarque de Michel Villey sur le droit romain ? Les règles de droit se sont multipliées à partir du moment où elles ont été écrites…
L’écrit serait-il favorable au changement ? (On a tellement bonne conscience d’avoir écrit, qu’on peut oublier ce que l'on a écrit et inventer autre chose ? Nous pensons que l'écrit est miraculeusement respecté ?) Un monde de l’oral aurait-il eu une meilleure mémoire ? Non seulement les histoires doivent être apprises par tous, ce qui limite les pertes, mais, pour la même raison, le sens des mots doit se maintenir ? Non évoluer à grande vitesse comme il le fait maintenant - à tel point que l’on peine à comprendre un texte qui a quelques siècles ?
Compléments :
- VILLEY, Michel, Le droit romain, Que sais-je, 2005.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire