Problème culturel français. Le salarié se sent considéré comme une chose par son patron. Jamais aucun signe de reconnaissance. Son interprétation ? Hostilité. Avec un tel état d’esprit, peu de chances qu’il se donne à son travail.
En fait, il y a méprise. Je constate que le dirigeant français connaît ses collaborateurs extraordinairement bien. (Serions-nous culturellement empathiques ?) Seulement il y a quelque chose d’indécent à exprimer son estime. Le dirigeant cache sa timidité sous des manières brusques et désagréables.
Comment transformer le dirigeant sans bouleverser sa nature ? Quelques idées :
- « Perdre du temps ». Simplement, suivre les règles de la politesse. Demander comment ça va quand on rencontre quelqu’un, et s’intéresser à la réponse (pas plus). Se débrouiller pour entrapercevoir ses collaborateurs, et, mieux, échanger quelques banalités avec eux. Communiquer en face à face, en évitant le mail comme la peste…
- C’est ainsi que son équipe découvre qu’il n’est pas un ennemi dont il convient de faire échouer les décisions. Et qu’en recollant ensemble toutes les banalités que l’on a échangées, il comprendra la nature réelle de ceux qui l’entourent, leur logique, leur mode de fonctionnement, et qu’il saura leur dire ce qui les motive quand viendra l’heure du changement…
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