J’écoutais un homme de culture parler du ministère du même nom. D’après ce que j’ai compris (mais attention, je connais mal le sujet) :
Ce qu’il en disait ressemblait beaucoup à la description de notre diplomatie par nos diplomates : il n’en reste rien. Il n’y a plus de ligne directrice. D’où bourde sur bourde.
L’homme de culture pensait, bien dans la ligne de mes techniques, qu’il fallait faire émerger une stratégie en consultant le petit personnel du ministère, qui, lui, doit encore avoir quelques idées sur ce que signifie sa mission pratique.
Mais est-ce jouable ? me suis-je demandé. Jadis les profondeurs du classement, où se fait le travail des ministères, était occupé par de « jeunes camarades » qui se savaient promis à une belle carrière. Est-ce toujours le cas ? Si non, pourquoi le prolétariat ministériel fournirait-il un doublage à une classe sociale qu’il ne rejoindra jamais ? Et, un ministère peut-il se payer les services d’un cabinet de conseil ayant des juniors d’un talent suffisant pour extraire le savoir collectif, en faire une vision, en prétendant tout devoir à une méthodologie « en ing » que le client a eu le génie de choisir ?
Compléments :
- En particulier, le ministère aurait été dépassé par la régionalisation. La « culture » régionale se serait affranchie de lui.
- N.Sarkozy poststructuraliste?
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