Curieux article sur l’Amazonie (Lost Garden Cities: Pre-Columbian Life in the Amazon) : la forêt amazonienne, au moins par endroits, aurait été densément peuplée, avec un système fractal de réseaux de villages plus ou moins importants (plus d’un millier de personnes pour les plus gros), reliés par des routes droites, larges (40m dans certains cas) et impeccablement tenues. La population cultivait des jardins et des vergers.
La forêt amazonienne actuelle aurait poussé sur ce terreau civilisé. La conquête espagnole (les épidémies qui l’accompagnaient) aurait liquidé la population. Sur le petit échantillon de territoire étudié (de l’ordre de 1500Km² ?), les 30 à 50.000 habitants du 13ème siècle étaient 500 en 1950.
Suis-je victime de l’influence de Rousseau ? à chaque fois que je lis ces histoires de sociétés apparemment stables et bien installées dans leur environnement, je me demande si l’Occident n’a pas dû sa gloire à de très mauvaises conditions de vie, comme le disait Urbanisation, guerre et commerce, cavaliers de l’apocalypse.
Compléments :
- Les techniques de cultures des habitants de l'Amazonie auraient été plus « durables » que celles qu’utilisent les colons modernes (la terre amazonienne est pauvre et devient vite un désert). Ils devraient s’en inspirer.
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