mardi 31 janvier 2012

L’art de la relation client : Monoprix

Rentrant tard chez moi, et menacé d'une pénurie de vivres, je m’arrête au magasin Monoprix qui est à côté de ma bouche de métro. Les caisses annoncent qu’il ne fournira bientôt plus de sacs en plastic. Il va falloir que je parte au travail avec un cabas ?

J’imagine qu’il y a là-dessous une attention écologique. Mais, étrangement, je me serais attendu à ce que le magasin annonce qu’il verse le prix des sacs à une noble cause…

En tout cas, je ne suis pas sûr que ce magasin ait compris qu’il n’était pas grand-chose sans clients… 

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ces sacs, Monoprix les achète...
Ne pas les faire payer ( de l'ordre de 3 centimes d'euro)revient à les faire supporter par toute la clientèle, même celle qui apporte un sac...

Christophe Faurie a dit…

C'est juste, les "frais généraux" se retrouvent dans le prix des produits. (Sans quoi le magasin ferait faillite.)
Mais le problème n'est pas là. Mon billet soupçonne que ce magasin ne va pas répercuter l'économie sur sa clientèle. Si un sac de 3 centimes contient 10€ de marchandise, cela fait 0,3% de marge gagnée.
On peut imaginer que si le magasin prend le risque de mécontenter ainsi ses clients (ce n'est d'ailleurs pas la première fois qu'il tente l'aventure), c'est peut-être parce que sa direction n'arrive pas à atteindre les objectifs de rentabilité qui lui sont fixés.
En allant un pas plus loin on peut même penser avec la systémique que "le problème est dans la solution". Les difficultés du magasin viennent, justement, du manque d'intérêt pour le client qu'a sa direction.