Mais pourquoi cette impuissance ? Plus d’idéologie ?
Le sentiment que la dette de la France retire à son gouvernement ses moyens
d’action ? Pourquoi ne s’inspire-t-elle pas de l’entreprise qui sait se
transformer justement lorsqu’elle n’a plus de moyens ? N’est-ce pas de ce
type de changement, structurel, dont a besoin le pays ?
La presse prévoit des mouvements de mécontentement. J’en
doute. Il me semble qu’il n’y a que la gauche qui ait une capacité d’agitation.
Et elle le démontre. Elle chasse les Roms, elle abaisse le
prix du pétrole, elle parle favorablement de l’énergie nucléaire. Demain elle
autorisera l’exploitation du gaz de schiste et les OGM ? Et voilà que le
président, socialiste, du Sénat défend le cumul des mandats. (Mais Ségolène
Royal l’avait précédé : n’a-t-elle pas dit qu’une ministre devait son
poste à son origine ?)
Le socialisme est-il un égoïsme, voire un sophisme ? Un
opium du peuple qui permet de prendre le pouvoir, de museler le mécontentement,
et de satisfaire ses ambitions personnelles ?
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