Mystérieuse grève de Radio-France. Elle se prolongerait, non par crainte de licenciements massifs, mais du fait du vague à l'âme de Radio Bleu, radio que je ne connaissais pas. (Apparemment c'est l'équivalent de FR3, pour la radio.)
La principale pierre d’achoppement des négociations demeure le projet de mutualisation des programmes des 44 stations du réseau France Bleu, prévu dans le «plan stratégique» présenté par le PDG, ces radios craignant d’y perdre leur identité. «On attend de nous des antennes locales, au plus près des gens, de leurs préoccupations», fait valoir Stéphanie Perenon, déléguée du personnel SNJ à France Bleu Bourgogne. «Aller vers cette syndication, c’est perdre tout ce qui fait notre richesse», regrette-t-elle. (Libération.)
Univers dont la logique m'échappe. En effet, alors qu'aucune négociation ne semble pouvoir aboutir, Fleur Pellerin pourrait avoir fait basculer les choses, par sa seule visite. Pourtant, elle n'aurait rien promis, sinon du très vague. Les syndicalistes avaient-ils besoin d'une preuve d'amour ? Étaient-ils désorientés parce qu'ils ne semblaient plus avoir aucun pouvoir sur le gouvernement ? Ont-ils, un instant, douté de leur élection divine ? Ou se rendaient-ils compte qu'ils étaient enlisés et étaient-ils à la recherche d'une occasion de se sauver la face ?... Je ne devrais pas être surpris, pourtant... Mes livres disent que le changement est une traversée de l'irrationnel...
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