On casse du préfet. Sa victoire aux élections semble s'être accompagnée d'un déluge judiciaire, si j'en crois la radio. Qui en veut à Sarko, me suis-je demandé ? Je me suis souvenu de ce que m'a dit un grand connaisseur du monde politique : vos ennemis sont dans votre camp. Ce sont ceux qui se battent contre vous pour obtenir l'investiture du parti. Mais je crois que la particularité de Sarko est de s'être mis tout le monde à dos. Clairement, il tétanise la gauche de gouvernement et la justice. Et c'était déjà comme cela en 2007. Et déjà on parlait d'affaires (Clearstream).
Et si c'était un homme politique à part ? La classe politique habituelle a le génie de la manœuvre dissimulée, du coup dans le dos, de la dénonciation anonyme, mais aussi le talent de ne pas aller trop loin, de conserver un intérêt commun avec l'adversaire qui n'en est jamais totalement un. Cela ressemble à la concurrence entre grandes entreprises, qui n'est jamais que superficielle. C'est un jeu. Ce qui compte réellement, c'est le maintien du système. Après, que le plus retors gagne. Le danger que présente Sarko, c'est qu'il menace de casser le système ?
(Ce qui me fait penser que, si la justice n'est pas parvenue à l'expédier à Cayenne avant 2017, elle lui aura fait une sacrée pub.)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire