J'ai découvert que je n'avais rien découvert. D'ailleurs, je ne pensais pas avoir découvert quoi que ce soit...
Pour moi, le changement est une question de qualificatif. Le changement se manifeste parce que l'on peut vous qualifier d'un terme nouveau. Par exemple Proust passe de fils de famille dilettante à auteur majeur du 20ème. On peut aussi devenir "gentil" (par opposition à "méchant"). Ou "donneur d'aide", ou "celui qui connaît les restau" ou "sait monter une vidéo".
Je viens de lire que les philosophes appellent cela la question de l'attribut. Il y a, chez eux, l'essence, et, donc, l'attribut. L'attribut change, mais l'essence demeure.
Est-ce le cas, selon moi ? Question embarrassante. Il me semble que s'il y a essence, c'est une capacité à changer. Mais pas n'importe comment. Nous avons un "potentiel", comme le disait Aristote. En outre, l'attribut oriente le changement. Il nourrit et change le potentiel.
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