mardi 24 avril 2018

Keynes, démon tentateur ?

Gouverner, c'est pleuvoir, disait François Hollande. Pour Keynes, c'était dépenser. Un homme politique peut-il résister à une justification "scientifique" du clientélisme ? Que lui doit notre situation actuelle, sachant que durant des décennies les gouvernants furent keynésiens ?

Quelle est sa justification ? Paul Krugman donne un exemple de sa bonne marche. Des étudiants organisent un partage de gardes d'enfants au moyen d'un système de coupons. Pas assez de coupons. On tésorise. Le système se bloque. On imprime du coupon, ça redémarre.

Le keynésianisme semble donc être un remède à une des maladies du système monétaire. Mais ce n'est pas une panacée. En économie, comme en médecine, rien ne peut être systématique.

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