jeudi 22 septembre 2022

La corruption du rock

Pour se libérer du régime cubain, les rockers cubains s'injectaient le VIH. Voilà ce que j'ai entendu dans une ancienne émission de Radiolab, diffusée par la BBC. 

Lorsque l'URSS a sombré, Fidel Castro, a dit "le socialisme ou la mort". Des jeunes l'ont pris au mot. Ils écoutaient la musique de la lointaine Californie. Ils voulaient, eux-aussi, être des rockers. Ils ont trouvé la parade aux pressions du régime. Une fois infectés, on les envoyait dans des centres de soin, qui se trouvaient être de petits paradis. Et personne n'osait les toucher. Seulement, ils étaient de Cubain teints dans la masse. Ils croyaient qu'ils avaient la meilleure médecine du monde, et qu'elle guérirait le Sida. Ils ont regretté, amèrement, leur erreur. 

Ce qui est remarquable, dans cette histoire, est la puissance destructrice de la musique anglo-saxonne. Elle semble avoir trouvé un écho partout dans le monde. Elle a été une arme de destruction massive dans une lutte des générations, qui a produit une "table rase" culturelle. 

Voilà un type d'épidémie sociale qui semble sans précédent, et qui mériterait une étude. 


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