mardi 13 avril 2010

Changeons la France

En expliquant la technique de « communication en environnement incertain » à des dirigeants, j’ai pensé qu’elle pouvait s’appliquer à la France. Je n’ai pas consacré beaucoup de temps à la question. Mais ce qui suit devrait donner une bonne idée de l’esprit de la méthode.

Étape 1. Revenir à ce qui est certain.

Évolutions positives :
  • La fin des idéologies (Libéralisme anglo-saxon, Communisme russe, différents mouvements gauchistes…) – une inquiétude qui rend les gens intelligents.
  • Une France et une Europe potentiellement fortes, parce qu’elles ont ce qui est nécessaire pour être fort dans les règles actuelles du jeu mondial (qui sont les nôtres !) : une société solide et un savoir-faire économique ancien et riche.
Etape 2. Un avenir motivant

La solution aux erreurs que nous avons détectées (et dont le rappel quotidien nous pourrit la vie !) :
  • Une croissante « verte » et durable, le renforcement du lien social, vecteur du « bien être » humain, et le reflux de l’obsession matérialiste.
  • Un monde équilibré, égal dans ses différences, qui commerce entre blocs.
  • L’Europe comme force, culturelle et économique, nécessaire à l’équilibre des blocs mondiaux.
  • La France comme constituant, culturel et économique, décisif de l’Europe.

Étape 3. Nous avons les capacités de réussir le changement, nous nous en donnons les moyens

Étape 3. 1 - Les problèmes à résoudre
  • Chômage endémique, souffrance au travail, inégalités croissantes, SDF, Europe divisée et vieillissante, menace des retraites, dettes structurelles croissantes, perte de compétitivité du fait d’une faiblesse de l’innovation (symptôme du vieillissement).

Étape 3.2 - Les solutions
  • Ce n’est pas parce que notre espérance de vie augmente que nous nous affaiblissons. Prendre de l’âge, c’est acquérir de l’expérience. La population occidentale peut être aussi dynamique que la population orientale, pour peu qu’elle en ait envie, et que ses conditions de travail soient adaptées à un physique plus faible, mais à une maturité supérieure.
  • Développer notre avantage concurrentiel demande de « créer de la valeur sur place » (fondement des techniques Lean), ce qui recréera le lien social (savoir-faire humain levier du développement économique / homme n’est plus un facteur de coût). Ce pourquoi nous avons les outils.
  • Quant à l’Europe et au chômage, ce n’est qu’une question de volonté et de conduite du changement. En particulier la « flexisécurité » nordique peut être adaptée chez nous et garantir une rapide adaptation de la main d’œuvre aux évolutions de l’économie.

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