lundi 5 avril 2010

Tea party et web social


Il défend des valeurs conservatrices mais ne vote pas Républicain. En fait, il semble avant tout être « contre ». Il est contre l’establishment, et ne veut pas de leader. Il n’a pas de programme clair. Sa force vient surtout de ce qu’il sait mobiliser la foule (grâce au web social). Mais il n’a aucune organisation interne. Curieusement, s’organiser signifierait même la mort du mouvement. Son atout maître : être spontané ?

Parallèle avec les manifestations françaises ? Quand une mesure ne convient pas au peuple, il se manifeste et fait tomber un ministre. Peut-être en est-il de même aux USA ? Sorte de résistance au changement ? Quand certaines valeurs de la société sont menacées, il y a manifestation de mécontentement ? Moyen de manœuvrer une classe dirigeante qui n’a pas les mêmes intérêts que la classe populaire, mais qui a tous les pouvoirs ?

Compléments :
  • Contradiction avec les thèses de Mancur Olson, selon lequel seuls les petits groupes peuvent construire des coalitions, les grands ayant besoin de contrainte pour cela ? Le web 2.0 donne-t-il aux foules un moyen de coordination à coût si faible qu’il leur est possible de monter des rassemblements éphémères, mais efficaces parce qu’ils frappent à des instants critiques du processus démocratique (élections) ?

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