Le Monde débat : nos universités doivent elles parler anglais pour attirer les étrangers ?
Un article développe une argumentation brillante, contre cette idée trop évidente :
- La France est la première destination non anglophone des étudiants étrangers. Surtout la France a un marché captif : les nombreux pays francophones. Où iront-ils sinon ? On touche à un des grands théorèmes du marketing : le positionnement. Il est judicieux de trouver une niche rentable pour laquelle on dispose d’un avantage durable. À l’inverse ceux qui veulent se placer sur le marché de l’étudiant étranger illustrent peut-être bien le grand théorème du panurgisme : je le fais parce que les autres le font.
- Enfin, discrimination, une éducation anglophone désavantage le non anglophone de naissance par rapport à l’anglophone. À l’Insead, j’ai eu accès aux résultats de sélection des élèves, et j’avais noté qu’en ce qui concernait les tests « d’intelligence », les anglophones réussissaient massivement mieux que les autres. (J’en avais déduit qu’ils étaient plus intelligents que nous, par nature…)
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