Plus étrange : où ai-je bien pu voir upstart ? Peut
être dans The Economist. Cela ressemble au type de vocabulaire qu’il
affectionne.
Je me suis demandé si le cerveau ne mettait pas en réserve
les mots inconnus pour les relier au contexte auquel ils étaient associés. Mon
cerveau a dû se rendre compte qu’en rapprochant français et anglais, upstart s’apparentait
à parvenu. Et ce type d’association a l’air de se faire la nuit.
L’anglais a sur moi un autre effet bizarre. Il m’arrive d’écrire
des phrases que je ne comprends pas. Je ne comprends pas non plus les Anglais,
ce qui me laisse penser que ce que j’écris est correct. Ce que confirme d’ailleurs
le dictionnaire.
En tout cas, je n’explique pas ce phénomène. Il doit venir
du fait que je comprends le sens global d’un texte, sans aller chercher le sens
spécifique de ses mots. Ceux-ci sont emmagasinés et prennent leur signification
plus tard, par association. Ce qui demeure mystérieux est qu’il y a un « je »
qui ne semble pas avoir accès à ce savoir. L’Anglais lui demeure étranger…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire