Les Allemands seraient en train de se rendre compte que leur succès économique creuserait leur perte ! (Article de The Economist)
Jusque-là, il croyaient que leur miracle venait de réformes de l'emploi qui avait rendu compétitives leurs entreprises, d'où équilibre budgétaire.
La réalité serait autre. Il n'y a pas eu création d'emplois, mais répartition, grâce au temps partiel. Les succès à l'export sont dus à une baisse de coûts salariaux, non à des gains de productivité. D'ailleurs tout ce qui n'est pas industrie d'exportation n'est pas compétitif. L'équilibre budgétaire résulte des rentrées d'impôts.
Le pays serait entré dans un curieux cercle vicieux. Il fait beaucoup d'économies, mais il les investit mal. Il fait moins d'investissements productifs que des pays comparables (et ils sont passés de 23% à 17% du PIB des années 90 à nos jours). Ce qui apparemment est bien. Puisque moins il investit, moins il achète à l'extérieur, plus sa balance commerciale est positive. Sauf que moins il investit, moins il est compétitif.
Tout ceci pose une question : pourquoi n'entend-on pas ces idées en France ? (Et pourquoi mettons-nous en oeuvre des politiques qui ont échoué ailleurs ?)
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