Je découvre que même les apparemment bons lycées ou bonnes
préparations aux grandes écoles ont de très médiocres professeurs. Or, sans bon
professeur, point de salut pour l’élève. Dans les nombreux établissements moins
réputés, on me parle de « problèmes d’autorité ». L’enseignant ne
parvenant pas à maintenir le calme, il est impossible d’apprendre.
Les élèves étant désormais recrutés dans un milieu riche, statistiquement
leur QI moyen est en baisse. Il en est de même de celui du professeur, dont le
métier n’a plus rien de prestigieux. Dans un certain sens, tout est pour le
mieux dans le meilleur des mondes. L’un ne fait pas d’ombre à l’autre.
Curieux changement. Hier
nous avions des enseignants d’élite qui repéraient dès le cours élémentaire
des élèves d’élite (quelle que soit la définition « d’élite »). Aujourd’hui,
c’est le parent qui fait le succès. Il doit pousser l’élève et avoir les moyens
(le domicile) de lui offrir la meilleure école. Et ce dès la maternelle, comme
le dit Jacques Attali.
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