McKinsey en révolutionnaire ? En tout cas, article très critique vis-à-vis des idées qui tiennent le haut du pavé. Pour lui le capitalisme ce n'est pas le marché. Pas plus qu'il n'est stimulé par la valeur actionnaire.
Le monde ce n'est pas une machine qui trouve automatiquement son équilibre. C'est un écosystème de forces en interactions. Et le capitalisme est un formidable moyen de résoudre des problèmes. Pas un système optimal de répartition de la misère. Le PIB devrait être remplacé par la quantité de nouveaux problèmes résolus. De combien notre vie s'est elle améliorée cette année ? (Avec une telle définition, nous sommes en dépression depuis belle lurette !) Quant à la maximisation de la valeur actionnaire, hors sujet. Ce qui est rare, c'est la connaissance. Et l'Etat, que l'on disait inutile ? L'économie crée du bon et du mauvais. La démocratie est le système le plus efficace pour faire le tri, et créer des lois qui favorisent le premier et empêchent le second.
Intéressant point de vue. Probablement proche de ce à quoi je suis arrivé. Mais je demeure attaché à l'idée que la seule mesure de progrès est celle de la faculté de résilience de la société, c'est-à-dire de sa capacité à s'adapter au changement. (Capacité que je ne sais, bien entendu, pas mesurer.)
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