Risque de politique du pire. Cela pourrait être le message
de la semaine. L’Allemagne est bloquée,
bloque l’Europe et le monde. Mme Merkel en est en grande partie responsable. Elle
a développé une technique redoutable pour conserver indéfiniment le pouvoir.
Elle dit aux Allemands ce qu’ils ont envie d’entendre. En leur faisant croire
que cela vient d’elle. Or, les Allemands ne veulent pas bouger. C’est pour cela
qu’ils désirent imposer des réformes au reste de l’Europe. Idem aux USA. Les Républicains vont prendre le pouvoir aux
prochaines élections et réduire M.Obama à l’impuissance. Il y aurait de quoi s’entendre,
mais ce n’est pas dans l’intérêt des extrémistes de chaque bord. D’autant qu’il
est possible de réutiliser les techniques mises au point par le subtil B.Obama pour
démolir ce qu’il a construit. Idem en
Angleterre. Il serait simple de satisfaire les aspirations, modestes, de la
population. Elles n’ont rien à voir avec les thèses de Ukip. Partout en Europe,
c’est la même chose. « Les
populistes ne vont pas prendre le pouvoir (…) Cela laisse le gouvernement
entre les mains des partis traditionnels (…) Puisque la zone euro poursuit une
intégration de plus en plus étroite pour survivre, cela signifie demander aux
électeurs de faire confiance à des institutions qu’ils en sont venus à
mépriser. »
La déflation saisit le monde. « La crainte des investisseurs semble être que le monde développé glisse dans la spirale de la déflation (…) La récente faiblesse de l’euro et du yen pourrait être un signe que ces régions exportent la déflation au reste du monde, leurs exportateurs baissant leurs prix pour prendre des parts de marché ». Parmi les conséquences : prix du pétrole en baisse accélérée. Economie mondiale faible donc demande faible et offre en hausse, de tous côtés. Au Japon, les réformes économiques dont on attendait tant de bien plongeraient le pays dans la récession.
Ailleurs, autres crises ordinaires. Les Serbes basculent dans
l’autoritarisme. Mais ils organisent des défilés d’homosexuels pour donner
le change à l’UE. Renversement d’alliances
en Turquie. Le gouvernement lâcherait les Kurdes, devenus alliés des USA,
et se rabibocherait avec les généraux, et jouerait les comparses de l’Etat
Islamique. Ce dernier réinvente l’esclavage. Le pouvoir syrien est faible. Mais il ne veut pas abandonner, même
pour une solution qui lui sauverait la face. Résultat : chaos probable.
L’Irlande élimine
une mesure qui permettait aux entreprises (étrangères) de ne pas payer d’impôts.
Mais la compense par une contre-mesure. En
Inde, M.Modi voudrait rendre fiable son administration avant, éventuellement ?, de libéraliser
son économie. (Ce qui me semble sage.)
Ebola. Croissance
exponentielle du nombre de victimes. Il devrait atteindre 10.000 par semaine.
Compliqué et coûteux (une capacité de traitement de 100.000 lits coûterait de 1
à 2md$ par mois) d’enrayer l’épidémie. D’autant qu’elle attaque en premier les
systèmes immunitaires sociaux, c’est-à-dire les personnels médicaux. Il faut
des centres de traitement, changer les comportements des populations et que les vaccins dont on dispose se révèlent efficaces. Puis relever
les pays touchés des dévastations subies.
L’électronique
européenne relèverait (modestement) la tête « grâce à sa force dans des technologies qui conviennent bien au nouveau
monde des objets interconnectés et de consommation ultra basse puissance ».
Apple offre un nouveau système de paiement sans contact. Les bénéfices n'en sont
pas évidents pour le marché occidental. Mais les normes pourraient être utiles
aux pays en développement, où la téléphonie mobile se substitue déjà aux
réseaux financiers.
Toutes les prévisions
faites au sujet d’Internet étaient fausses. L’univers d’hier n’a rien de
différent de celui d’aujourd’hui. « Il
y a un monde entre « disruption » et destruction ». Les économistes se sont trompés.
Baisser les taux d’intérêt ne stimule pas l’économie ! Ce qui le fait,
c’est la perception que les choses vont bien…
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