Pourquoi mon dernier livre ne cite-t-il pas de François Julien ?, me demande-t-on. Parce que je trouve que François Julien parle de la Chine comme un philosophe, et pas comme un anthropologue. Il la traite de haut, comme si elle n'avait pas de secret, comme une occasion de montrer la subtilité de son intellect, voire de la beauté de son écriture, sans le respect consubstantiel à la recherche scientifique. Mais, peut-être, justement est-ce là son intérêt ? La recherche est stimulée par la provocation.
(Nouvel exemple de la querelle du philosophe et de l'anthropologue, de Marcel Mauss ?)
(Nouvel exemple de la querelle du philosophe et de l'anthropologue, de Marcel Mauss ?)
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