Un cadre est mal dans sa peau. La cause de son tourment apparaît graduellement. Première manifestation : agressif. Ensuite : pas content de son travail. En creusant : possibilité d'un conflit avec sa compagne. Finalement, ceci résulte de la suppression d'un bus...
Pourquoi ? Il en résulte un dilemme (inconscient) : s'il reste au bureau pour travailler, il rentre tard, d'où reproches ; rentrer tôt et travailler à la maison n'est pas accepté. Il ne veut pas voyager autrement qu'en bus. Une fois exprimé, ce problème trouve une solution : rentrer tôt, mais s'arrêter dans un café. Ce n'est pas utile : le malaise a disparu en en parlant.
Pourquoi ? Il en résulte un dilemme (inconscient) : s'il reste au bureau pour travailler, il rentre tard, d'où reproches ; rentrer tôt et travailler à la maison n'est pas accepté. Il ne veut pas voyager autrement qu'en bus. Une fois exprimé, ce problème trouve une solution : rentrer tôt, mais s'arrêter dans un café. Ce n'est pas utile : le malaise a disparu en en parlant.
Tout ce qui change = danger.
Enseignement ? Le psychologue Robert Cialdini dit que la seule chose
que l'homme semble optimiser, c'est son cerveau. Il ne veut pas
penser. Il suit donc des rites. Et lorsque les conditions auxquelles ces rites étaient adaptés changent, il s'accroche à eux, et s'épuise. Méfiez-vous des changements.
(Partir c'est mourir un peu. Tout changement imposé produit un petit deuil. Le malaise que l'on éprouve est un appel à l'aide déguisé ? Appel à
l'aide, signifie société. Ce qui pose une question : sans la société, il est difficile (impossible
?) de se tirer d'affaire ? Et si la fonction première de la parole était
là : demander de l'aide ? Il y a quelque-chose comme cela chez Bergson : la raison ne voit pas la réalité, mais des problèmes que l'inconscient lui transmet pour résolution. Mais la raison logos, c'est aussi la parole.)
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