Ce blog avait suivi les dernières grèves. C'était l'époque Sarkozy. L'impression que j'avais alors était que l'on rejouait Thatcher contre Skargill, c'est à dire que l'on cherchait à tuer la grève par KO. Eh bien, la grève a redressé la tête. Et elle serait relativement populaire (curieusement plutôt chez les jeunes intellos).
A tort peut-être, il me semble qu'il se joue beaucoup plus que le sort de la réforme. La grève n'a, sauf violente exception, rien de spontané. La mobilisation d'une partie de la population demande des structures, une organisation. Il faut du temps pour les construire. Une fois détruites, la grève devient impossible. Il y a perte de pouvoir de ceux qui manœuvrent ces structures collectives.
Ce qui est encore plus étonnant est que la grève renaisse sous un gouvernement socialiste, supposé anesthésier tout mouvement social.
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