Quand j'étais tout petit on me racontait la blague du polytechnicien. Il coupe les pattes d'une puce. Il lui dit "saute", et mesure la longueur de saut. Lorsqu'elle n'a plus de pattes, elle ne saute plus. Il en déduit qu'elle est devenue sourde.
Cette histoire ne s'applique-t-elle pas aux intellectuels que j'entends parler à France Culture ? Il sont perdus. Ils se préparent à affronter le Mal, en héros. Mais en héros un peu déçus de la nature humaine. Nous avons fait le bien, puis le peuple est devenu fasciste. Cela me rappelle aussi une remarque de Rousseau. L'homme du peuple manque peut-être de raffinement, mais lorsque des gens se battent, il n'a pas peur de s'interposer, lui. Et si les études nous desséchaient le cœur ? (dirait le polytechnicien ?)
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