dimanche 17 septembre 2017

Aung San Suu Kyi

Depuis quelques temps la presse anglo-saxonne est critique vis-à-vis de Aung San Suu Kyi. Longtemps, elle fut considérée comme une sainte. De plus en plus, depuis qu'elle est parvenue au pouvoir, on lui reproche d'être un dictateur. En particulier de laisser massacrer une minorité religieuse.

Le phénomène n'est pas neuf. Il en a été de même avec Alexandre Soljenitsyne. On l'a beaucoup encensé lorsqu'il était un opposant à l'URSS. Jusqu'à ce que l'on découvre qu'il était beaucoup plus éloigné des valeurs de l'Occident que ne l'était l'Union soviétique. Mais, au moins, lui n'a pas eu le pouvoir.

Enseignements ? Peut-être que l'Occident croit un peu trop que ses valeurs sont universelles. Alors que ce qui compte pour l'homme, c'est probablement les valeurs de ses parents. Mais, surtout, les valeurs de l'Occident ne sont pas d'un grand secours dans les périodes de crise. C'est peut-être une leçon des printemps arabes. En Malaisie, si je comprends bien, la minorité s'est radicalisée. Il y a un conflit interne. Dans ces conditions, la solution la moins risquée pour un gouvernement est la force.

(D'ailleurs, c'est celle que nous employons avec notre propre terrorisme, alors que l'on pourrait argumenter qu'il est le fait d'une minorité maltraitée.)

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