Le changement n'est pas ce qu'on croit. On s'attend à passer du noir au blanc, comme lorsque l'on appuie sur un interrupteur. Implicitement, on pense que cela va être la même chose, mais en mieux. Or, le changement, ce n'est pas passer d'une routine à une autre routine, mais de la routine au chaos. Car, on ne change pas, on se change...
Pour expliquer mon expérience, voici comment j'imagine que les dinosaures sont devenus des oiseaux. Donc, une météorite quelconque frappe la Terre. Le dinosaure passe un mauvais quart d'heure. L'atmosphère est irrespirable. Plus rien de ce qu'il fait ne marche. Il a, alors, une idée géniale, systémique, à effet de levier. Et si, au lieu d'utiliser notre potentialité d'être gros, on faisait le contraire ? Brutalement, tout change. Comme Icare, il s'élève au dessus des contingences matérielles, et entraperçoit l'azur. Mais, pour le reste, c'est le cauchemar. C'est l'inconnu, que des problèmes. Et ses vieux réflexes, de monstre, sont fatals. Pensez à tous ces pionniers de l'aviation qui ont payé le progrès de leur vie, et de celle de quelques autres. Le danger est permanent. C'est le Far West. Mais, peut-être que la stimulation du combat le sort de sa torpeur de grosse bête ? Et qu'il vit comme il ne l'a jamais fait, shooté à je ne sais quelle hormone pour dinosaure ?
(Origines de mes idées farfelues.)
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