lundi 27 avril 2020

Le monde d'après : la victoire du milieu ?

Extrait d'une enquête sur le monde d'après :
« Cette crise est forcément une opportunité. Aller vers moins de transports, de tourisme de masse à longue distance, relocaliser plus (avec des créations d’emploi, diminution des bullshit jobs), plus de télétravail pour les métiers le permettant (avec l’adaptation des logements, du mode de management) peut-être même plus d’école (partiellement au moins) à domicile, de meilleurs outils numériques pour les élèves et les parents, des assurances et dispositifs pandémie anticipés (au niveau de l’Etat) pour permettre aux métiers impactés de survivre et beaucoup d’autres idées à venir. On voit aussi que dans une crise comme celle-ci, on demande aux citoyens d’être résilients, autonomes, localement solidaires (pour se nourrir, vivre plus en autarcie, éduquer les enfants sans l’école) donc un peu le contraire de l’Etat qui fait tout à la place des familles, sans doute une piste là dessus, vers plus de responsabilisation de chacun. »
On peut apercevoir, ici, un résultat que l'on trouve dans la théorie des réseaux. Le réseau résilient a des "noeuds" puissants (la pensée est délocalisée), et des liens de proximité forts (coopération).

Peut-être, plus surprenant, cela semble aller dans le sens de la thèse à contre courant du mouvement "vert" de Régis Debray : la redécouverte de l'importance du "milieu".  (Le siècle vert.)

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