samedi 22 octobre 2011

Gaullisme de De Gaulle

Le Gaullisme « est une affirmation de la liberté contre tout déterminisme », en premier lieu celui de l’économie. « L’agent de cette liberté, qui la mettra en œuvre, c’est l’État ». Il est le représentant de l’intérêt général, et le seul capable de le réaliser. Comme jadis le roi, il fait respecter les droits du peuple par les barons modernes, puissances d’argent, syndicats, partis politiques... poussés par un appétit aveugle.

Cet État aime le progrès technologique, le changement et la réforme. N’étant rien sans l’unité de la nation, menacée par l’effet délétère de l’inégalité économique, il doit être un État social.

Le Gaullisme, comme la France qu’il est supposé incarner, n’est ni de gauche ni de droite. Peut-être parce que « le Gaullisme a besoin d’une personnalité qui l’entraîne » et que les successeurs de De Gaulle en manquaient, ils n’avaient pas les moyens de prolonger un tel projet, et ils sont partis à droite.

Voilà ce que je comprends du passage que René Rémond (Les droites aujourd’hui, Points, 2007) consacre au Gaullisme.

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