dimanche 7 septembre 2014

Libanisation de l’Ukraine ?

Ukraine. Les tanks russes passent à l’offensive et font reculer l’armée ukrainienne. Situation compliquée. Armée faible, de plus en plus constituée de seigneurs de guerre qui veulent jouer un rôle politique. L’Ouest use de la sanction. Mais les sanctions ne marchent pas si bien qu’on le dit. Y compris en Iran. Cependant, M.Poutine a un point faible. Son opinion n’aime pas que ses soldats se fassent tuer. Ce qui est le cas. L’idéal, pour lui, serait une Ukraine anarchique.

En Allemagne, un équivalent du Tea Party s'impose, à l'extrême droite. Après die Linke, à l'extrême gauche. Politique devenant chaotique, et Mme Merkel contrainte à la rigueur. En France, la tendance Rocard aurait pris le pouvoir avec M.Valls. Europe. La crise a renforcé le rôle des nations, au détriment de celui de l’UE. Angleterre. M.Cameron va bien mal. Subitement, les indépendantistes écossais gagnent des points ; l’aile droite de son parti se révolte ; et surtout, le niveau de vie de l’Anglais n’est pas brillant.

« A mesure que la guerre divise l’Iraq et la Syrie selon des lignes sectaires, toute action américaine contre l’Etat Islamique risque, sans le faire exprès, d’aider l’Iran et les Shiites, de ce fait renforçant le sentiment des Sunnites d’être des victimes, dont se nourrit l’Etat Islamique. » Israël est, lui aussi « en face d’un choix déplaisant ». S’allier ou non avec Assad. En attendant, il étend ses colonies.

Au Brésil, Marina Silva pourrait être le prochain président. Mais le système politique est chaotique. Pourra-t-elle gouverner ? Au Japon, M.Abe remanie son gouvernement. Acte désespéré ? Au Pakistan, l’armée joue toujours un rôle décisif, mais il n’est plus question qu’elle prenne le pouvoir. En Inde, M.Modi semble beaucoup plus populiste que réformateur.

Aux USA et en Angleterre, les stages sont généralement non payés. Cela favorise l’accès à l’emploi des gosses de riches. Les salaires des pays riches baissent. « Une reprise, saine et durable, dans les pays riches, demeurera illusoire aussi longtemps que durera la pression sur les salaires. »

L’Allemagne se ligue contre Google. L’industrie allemande a peur que l’économie numérique ne lui vole sa valeur. Matières premières. Les banques se séparent de leurs activités dans ce domaine. Les négociants spécialisés s’intègrent verticalement en récupérant, en particulier, les installations dont se débarrassent les producteurs, qui cherchent à améliorer leur rentabilité… 

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