Un article d’un Jeffrey Sachs quelque peu inquiet explique que l’action de B.Obama obéit à des constantes :
- Laisser-faire pré paramétré. Il suffit de donner au marché les bons coûts pour que de lui-même il s’occupe de nos affaires (cf. marché des droits à polluer).
- Laisser-faire démocratique. Le congrès met au point un plan environnemental sans contrôle, ce qui aboutit à un fouillis inapplicable.
Or, le marché seul ne financera jamais les innovations nécessaires à la transformation de l’industrie mondiale ; et le changement, au congrès comme ailleurs, demande une « animation » de la part du gouvernement. L’administration Obama doit comprendre l’importance urgente de la planification.
Weber aurait dit que M.Obama, contrairement à l’homme politique ordinaire, obéit à l’éthique des valeurs (Obama est plus un idéaliste qu’un politique), et qu’il doit apprendre l’éthique de la responsabilité.
Compléments :
- Max Weber : Le savant et le politique.
- The Economist sur le même sujet : The senator-in-chief.
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