Henry Mintzberg :
Souvent, ce qui est bon pour la production n’est tout simplement pas bon pour le producteur (…) à cause de ces conflits (…) les entreprises de production de masse développent une obsession du contrôle : une conviction que les ouvriers doivent toujours être surveillés et poussés si on veut qu’ils fassent leur travail.
Serait-ce cela un des vices de l’entreprise moderne ? Un modèle qui reposerait sur le principe implicite d’une « lutte des classes » ?
Mintzberg remarque que la production continue élimine ce conflit, puisque tous les hommes de l’entreprise sont du même côté : ils gèrent des machines.
C’est aussi le cas « lean manufacturing » à la japonaise (que ne traite pas Mintzberg) : l’ouvrier et au cœur des processus productifs et les fait progresser sans arrêt.
Compléments :
- MINTZBERG, Henry, Structure et dynamique des organisations, Editions d’organisation, 1982.
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