samedi 3 septembre 2011

Le Parisien comme guide

5 minutes d’avance à un rendez-vous. Deux couples de touristes ont le temps de me demander leur route.

J’ai un mode de repérage qui fait que je surcharge aussi peu que possible mon esprit d’informations inutiles. Je ne me perds pas, mais j’ai bien des difficultés à indiquer une route, y compris dans mon quartier. Il va falloir que tout ceci change, et que je me forme au renseignement. D’ailleurs, il me semble que tout Parisien devrait faire de même.

Pendant longtemps j’ai pensé le contraire. N’était-il pas honteux que le tourisme profite plus à certains (Bernard Arnault par exemple) qu’à d’autres (moi) ? Ces derniers ne mériteraient-ils pas d’être dédommagés des externalités négatives qu’ils subissent (métro surchargé, bousculades…) ?

Mais c’est agréable d'être utile. Et puis, se sentir entouré d’amis est bon pour la santé, comme le dit un billet précédent.

Compléments :
  • Finalement, on optimise mieux sa fonction d’utilité en donnant qu’en recevant ? À quoi ressemble une théorie économique basée sur le don ?
  • Aristote (Ethique à Nicomaque) fait de la générosité une des vertus morales. Mais il semblerait qu'il n'ait pas prévu mon cas : n'est généreux que celui qui donne un bien matériel (tout ce dont la valeur se mesure en monnaie)...

Aucun commentaire: