La théorie du vol de la bécasse, de C.Kozar, explique le changement systémique. La bécasse est très difficile à tirer, parce que son vol est illogique. Il ne prend sens qu'après coup. Le changement, aussi, ne prend sens qu'après coup. Ce n'est que rétrospectivement que l'on a l'impression qu'il avait une logique imparable. La question qui se pose est : est-ce que le changement Macron est systémique ? Pour commencer, quels sont les gens qu'il a choisis pour l'entourer ? A posteriori sont-ils une évidente bonne solution ?
Pour ceux qui ont publié, ou qui sont connus (Minc, Attali...), ou ceux pour qui l'on a un début de CV (présidente du mouvement, futur premier ministre), il se dégage un point commun, inquiétant pour un homme d'entreprise, grande ou petite. Ce sont des oligarques. S'ils sont passés dans l'entreprise, c'est après un séjour au gouvernement. Ce sont des ultra privilégiés. Ce sont des gens qui se croient des hommes d'entreprise, alors que ce sont leurs relations, et l'argent de l'Etat, qui font leur fortune. La précarité, ils ne la connaîtront jamais.
Il reste un espoir peut-être. Qu'ils soient comme ce que j'aperçois de Stéphane Richard. C'est à dire que, après avoir profité de leur situation, ils se sentent le devoir d'en revenir à leur mission initiale. Ce sont ce que les théories du changement appellent des "hybrides". C'est à dire des gens qui viennent du système à changer, donc savent le faire bouger, mais qui ont appris les règles du nouveau.
Espérons que cette théorie est juste. En tout cas, si elle l'est, il y a des vérités dures à avaler par le petit peuple qui a toujours bien fait son travail.
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