Phénomène observé à la fois à Athènes, dans l'Angleterre victorienne et l'Amérique moderne. Le riche fait signe au pauvre : si vous faites fortune, je vous accueille comme mes égaux, vous et vos descendants. De ce fait, la classe de riches vit dans l'oisiveté, en se nourrissant de l'effort des pauvres qui cherchent à se hisser à son niveau. L'immigré est, par excellence, un pauvre idéal. Il vient explicitement recueillir la récompense de son talent. Ainsi que l'oligarque, qui y trouve une protection pour l'argent qu'il a soutiré ailleurs.
Tout cela ressemble à la thermodynamique. Le rendement d'un moteur dépend de l'écart entre la source chaude et la source froide. Le capitalisme, lui, semble se nourrir de l'inégalité entre riche et pauvre.
(La particularité de la France est de trouver qu'il est injuste que tout le monde ne soit pas soumis aux mêmes règles. Pour avancer, elle a besoin d'une stimulation autre que l'inégalité. Diffuser le bien universel, réaliser le "progrès"...)
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