On nous disait : développons le nucléaire, on trouvera bien une solution au traitement des déchets radioactifs. Ne serait-il pas la même chose pour la voiture autonome ? Et si l'on considérait dès maintenant les problèmes qu'il faudra résoudre ? Imaginons qu'il y ait un accident. Qui est responsable ? Le fabricant de voitures ? Ces accidents sont-ils impossibles ? Aujourd'hui, quand une pièce est défectueuse, on retire la voiture qui l'utilise de la circulation.
Toyota a annoncé mercredi le rappel de 7,43 millions de voitures dans le monde pour un risque d'incendie lié au système électrique des lève-vitres sur plusieurs modèles, un nouveau coup dur pour le numéro un japonais de l'automobile et sa réputation de fiabilité. (Le Point 10 octobre 2012)
Imaginons qu'un bug affecte le logiciel de 7 millions de voitures autonomes : combien de milliers de morts d'un coup ? On a changé de type de risque. C'est le phénomène Titanic : votre risque d'accident n'est pas indépendant de celui d'un autre homme ; il est corrélé. Et, bien sûr, il y a la question des objets connectés : et si un virus informatique se communiquait à tous ?
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