samedi 21 octobre 2017

Dernier de cordée

L'argument du "premier de cordée" de M.Macron a frappé les esprits. Par là il entend qu'il y a des personnes qui entraînent les autres, et qu'elles doivent être encouragées.

L'Angleterre le jette à la figure de la France depuis plusieurs siècles. Si nous ne voulons pas de riches, c'est par jalousie et paresse. Il est inattendu, donc, qu'un Français le reprenne.

Certes, il n'est pas impossible que ce soit en partie vrai. Mais le désir de la réussite financière, énorme, n'est pas répandu chez nous, comme il l'est aux USA. Nous ne nous définissons pas par l'argent que nous gagnons. (C'est particulièrement frappant chez les entrepreneurs que je côtoie : ils cherchent la liberté.) Et c'est bien en termes culturels que se place le débat. Car ce qui caractérise le modèle anglais est que la richesse est, massivement, héritée. C'est cela dont la France ne veut pas, au moins depuis la Révolution. Et c'est pour cela que la question de l'héritage est importante pour nous, au moins depuis ce temps. (Ce qui fait que la noblesse demeure puissante en Angleterre, mais pas chez nous. Aux USA, les Roosevelt, les Kennedy, les du Pont, les Trump, les Bush... sont increvables.)

M.Macron, contrairement à ce qu'il dit, serait-il un agent de l'étranger ?

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