vendredi 27 mars 2009

G20

Difficile de comprendre ce qui va s’y passer, et si c’est dans notre intérêt.

D’après la BBC, le problème est le suivant : le FMI a demandé à chaque pays un plan de relance correspondant à 2% de son PIB. Cela devrait avoir un double effet bénéfique : relance de l’économie intérieure et des exportations (puisque la consommation du reste du monde va repartir). Si la relance est insuffisante, chaos possible. Les Européens hésitent. Ils n’aiment pas les déficits.

Bizarrement, ce n’est pas l’Allemagne qui est la plus tiède, mais la France : avec 0,7% du PIB, son plan de relance serait le plus faible de tous. Par contre elle insiste pour une ferme réglementation des marchés financiers. Mais tout le monde est d’accord avec elle.

Interrogations :

  • La France serait-elle tentée de jouer les « free riders » ? Serait-elle plus rusée que je ne le dis d’habitude ? En effet, c’est l’Allemagne qui semble avoir attiré l’attention générale. Derrière son hyperactivité, notre président aurait-il un cap ferme (relance minimale, pour déficit aussi faible que possible), que dissimuleraient des contre-feux (indignation contre les turpitudes financières) ?
  • Qu’est-ce qui justifie notre position ? Réalisme ? Dogmatisme : pour l’entreprise le déficit c’est bien, pour l’état, c’est mal ? Il est vrai que ces plans de relance semblent plus ressortir de la danse de la pluie que du calcul scientifique. D’ailleurs, au lieu de nous parler de relance de ce grand mystère qu’est l’économie, ne serait-il pas plus convaincant de nous expliquer que c’est un investissement qui va servir notre avenir ? Qu’il va nous apporter des bénéfices qui nous importent ? Par exemple ? Que grâce à cet argent notre économie pourra se transformer et l’espèce humaine avoir un avenir (sans effet de serre) ? Ou encore qu’en améliorant les services du Pole Emploi, les chômeurs retrouveront rapidement nouvelle qualification et travail ?... ne comprendrions-nous pas mieux les idées du FMI et celles de notre gouvernement ?

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