La crise expliquée par les maths nous montre de joyeux scientifiques :
La crise prouve l'insuffisance de leurs modèles ; les problèmes qui se sont révélés leur ouvrent d’immenses champs d’investigation et de nouvelle modélisation.
Souvenir d’une anecdote que me racontaient les ingénieurs de Dassault Aviation : ils testent un nouvel avion, il entre en résonnance, son pilote arrive à le poser, les ingénieurs soupçonnent une approximation un peu exagérée dans leurs calculs, ils les modifient, en répercutent les conséquences sur l’avion, y remettent le pilote, cette fois-ci ça vole. Dans notre monde, mathématiciens et banquiers jouent le rôle des ingénieurs, et nous celui du pilote d’essais.
C’est ça la science. Elle part d’une hypothèse, elle se rend compte qu’elle est fausse, mais l’erreur commise lui a révélé le comportement des éléments, qu’elle va essayer de modéliser… Et ainsi de suite jusqu’à ce que succès (apparent) ou mort s’ensuive. Combien de temps accepterons-nous de jouer les cobayes ?
Complément :
- L'article présente une nouvelle science : l'écono-physique. Elle observe ce que font les marchés et cherche à reproduire leurs comportements par des modélisations (sans faire d’hypothèses sur leurs causes), à la mode des physiciens.
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