Cette tendance semble avoir joué un rôle fondamental dans notre histoire. Et peut-être même représenter un trait de caractère qui nous est propre : un individualisme qui considère qu’il a besoin de la société pour lui fournir la justice.
Pourquoi a-t-elle disparu ? S’est-elle compromise dans la collaboration ?...
En tout cas, j’ai l’impression que de Gaulle représentait un courant proche des radicaux : il voulait représenter la France, ce qui supposait qu’elle n’avait plus besoin de partis politiques. Aurait-il récupéré le courant radical, qui ne s'en serait pas relevé ?
Puis Pompidou et Mitterrand ont décidé que le modèle gaulliste n’était pas viable et qu’il fallait lui substituer le bipartisme que nous connaissons aujourd’hui. Est-ce la conséquence de leurs origines ou celle de leur évolution ? Les valeurs de ces partis sont majoritairement individualistes. Marché de dupes ?
(à creuser)
Compléments :
- LACOUTURE, Jean, De Gaulle, Seuil, 1985.
1 commentaire:
Votre commentaire ci-dessus est interessant! Je crois personnellement a un renouveau et a la modernite des valeurs radical-socialistes parce qu'elles reflètent une intense fascination pour une universalité humaniste, un profond attachement au respect des libertés individuelles et au principe d’égalité des chances, une sensibilité solidariste, une approche rigoureuse, attentive, associative et volontariste de la gouvernance, un engagement en faveur des approches de proximité, du développement durable, et de la justice sociale, une préférence pour la laïcité, un refus inconditionnel des dogmatismes au profit d'approches plus pragmatiques. Ce sont les meilleures reponses aux defis d'aujourd'hui dans un monde trop complexe et mobile pour en rester a des reponses figees qui ne peuvent conduire qu'a des desillusions et a un populisme liberticide.
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