mardi 19 avril 2011

Pourquoi j’aime le changement

Livre sur le changement écrit par un psychologue. Beaucoup de choses intéressantes. Mais pas très gai et pas beaucoup d'effet de levier. On classe la population en fonction de ses nuances d’appétence pour le changement, et on planifie, scrupuleusement, en fonction… Très programmatique ?

Mes 25 ans d’expérience du changement n’ont jamais été comme cela. Ce fut, et c’est, rapide, animé, enthousiasmant, imprévisible. Le souffle de l’aventure et des grands espaces. Je n’ai vu que quelques personnes de l’organisation, et pourtant elle s’est transformée en bloc. Pourquoi cette différence me suis-je demandé ? J’ai fini par trouver la réponse suivante :

Employé plus ou moins junior ou consultant, j’ai toujours été un « leader » des changements auxquels j’ai participé. En fait j’ai une vision américaine du changement. 

John Kotter a écrit « leading change ». Pour lui, et pour l’Américain en général, le changement c’est la promesse de lendemains qui chantent. Le « leader » a la vision de cet avenir si désirable, peut-être même le crée-t-il ?, il le montre et on y court. (Feeling of urgency disent les Anglo-saxons.)

Par contraste, notre perception du changement est passive, subie : difficulté, souffrance, martyr, purgatoire.

Compléments :
  • J'apprends que pour réussir le changement il faut être résilient. Quel effroyable mot. Chez moi la vertu cardinale est l'optimisme. 

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