L’expérience montre que les marchés ont besoin d’un prêteur de dernier ressort pour leur éviter de connaître des crises de folie. C’est le rôle traditionnel d’une banque centrale. Il est étrange que la BCE n’ait pas encore compris cette évidence. Voici ce que dit, en substance, l’économiste anglo-saxon admiré. (Exemple : The ECB’s Battle against Central Banking - J. Bradford DeLong - Project Syndicate.)
Nos gouvernants sont-ils idiots ? Poussés par un complexe de supériorité (Allemands) ou la lâcheté (France) ? Ou doivent-ils louvoyer avec leur opinion ?...
En tout cas, ils semblent, crise après crise, tenter un bricolage (le fonds de solidarité) qui ressemble de plus en plus à la fonction, qui ne dit pas son nom, de prêteur de dernier ressort d’une banque centrale.
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