vendredi 29 octobre 2010

Angleterre en piqué ?

L’économiste Brad DeLong divise le monde. La Chine a procédé à une relance keynésienne et s’en porte bien. Ensuite, il y a le reste du monde qui ne sait à quel saint économique se vouer et qui en souffre. On y trouve la sous-catégorie de ceux qui manquent de crédibilité et qui ont dû restructurer leur économie dans la douleur.

Et puis il y a l’Angleterre. Personne ne lui demandait rien, elle pouvait emprunter à pas cher, y compris à son peuple. Pourquoi s’est-elle jointe au dernier camp ? Alors que rien ne se dessine pour mettre au travail le million de chômeurs qui en résultera ?

Ces derniers temps, il semble qu’il n’y ait plus que des économistes keynésiens. Sélection naturelle ? Les économistes monétaristes ont été dévastés par la crise qui a démontré l’erreur des hypothèses dont dépendait leur art ?

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Mais la Chine a les moyens d'une relance Keynésienne, ce qui n'est le cas ni des USA, de l'Europe ou du Japon.
Je ne pense pas que les Allemands soit très keynésien.

Christophe Faurie a dit…

Je crois surtout que ce que pensait Brad DeLong est que la rigueur n'était pas de rigueur.
Effectivement les Allemands ne sont pas keynésiens.