Le
scandale de PRISM a été révélé par un whistleblower.
Le whistleblower est une notion typiquement américaine. Elle désigne un
subalterne qui dénonce au monde les malversations de sa hiérarchie. (Il
semblerait que le terme fasse référence à l’arbitre qui siffle les fautes.) Depuis
que je lis sur l’Amérique, il n’est question que de ça. Le whistleblower est le
héros américain. Mythe de l’individu porteur du bien face à une société incarnation du mal ?
Mais PRISM est aussi une illustration, avec Guantanamo ou la guerre des drones de M.Obama, de l’aisance
avec laquelle l’Amérique s’assoit sur ses lois et sur les principes qui fondent son modèle.
Et si sa redoutable presse et ses whistleblowers ne
faisaient que compenser ses tendances au totalitarisme ?
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